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débrancher ?? non mais ca va pas !! on ne régresse pas quand on parle de technologie !
Par contre je serai d'accord pour limiter l'accès aux sites internets, autoriser uniquement sur les site pédagogique (wikipedia, ) information (Le Monde, 01net ... ) et ce genre de site qui permettrait a l'élève de mieux connaitre son environnement et de s'informer utilement. A quoi pourrait servir les site comme blog , les conversations MSN surtout, sans oublier l'accès aux mises a jours du systemes et de l'antivirus évidement. Ce n'est que de cette manière que internet passe du camp des affreux a celui des bien aimé, en filtrant les sites inutiles. C'est ce qui commence a se faire d'ailleurs. Mais personne ne veut entendre ce choix !!
Rédigé par : sayfam | 16 novembre 2007 à 00:16
Alain Finkielkrault se fout sacrément le doigt dans l'œil en pensant ainsi, à mon avis. Qu'on le veuille ou non, nous évoluons aujourd'hui dans une société où tout, pratiquement tout est informatisé. "Débrancher nos écoles", ce serait faire preuve d'une tendance plutôt suicidaire pour les jeunes. Ceux-ci ont besoin d'une formation les menant de temps en temps à se servir d'un ordinateur. Si, tel que A. Finkielkrault le désirerait, nous débranchions les établissements scolaires, nous masquerions quelque peu un élément aujourd'hui primordial à l'individu, à savoir l'informatique. Alors, évidemment, je ne suis pas pour l'introduction massive des ordinateurs dans les collèges et lycées, mais plutôt pour un usage régulier de la machine, permettant à tout un chacun d'étayer ses connaissances et ses bases dans ce domaine, afin de pouvoir, plus tard éventuellement dans la recherche d'un emploi, mettre à profit ses connaissances informatiques.
Concernant le débat d'Internet "Faut-il croire tout ce que ça dit", c'est somme toute la même chose qu'un professeur. Le professeur, même s'il se doit faire preuve d'une objectivité à tout épreuve, laisse parfois transparaitre ses convictions. Et pourtant, l'élève bien souvent parvient à faire abstraction des idées de ses professeurs, à s'en départir et à créer sa propre opinion. Il en est de même pour Internet.
Quand à la thèse selon laquelle Internet serait un élément dispersif de la concentration des élèves, j'ai du mal à y croire. Il existe évidemment des cas dans lesquels cela existe. Mais l'écrasante majorité des élèves qui se servent d'Internet s'en sert avec raison et va chercher les informations que l'enseignant lui demande sur Internet. Point barre, il n'est à mon avis pas transcendant de débattre sur ce sujet.
Rédigé par : Rex Nirvana | 06 novembre 2007 à 16:45
J'aime bien Fienkelkraut, car quand il dit des stupidités, ça se voit de loin, c'est un type sincère à mon avis.
Je suis enseignante. Concernant internet, je partage totalement l'avis de ce type. La génération CTRL Z qui fait 50 000 recherches avant de penser à utiliser son esprit d'analyse, Je la vis au quotidien.
Combien de fois ai-je désormais entendu: pas la peine d'être concentré en cours, si j'ai besoin de comprendre ce que dit la prof, j'irai me renseigner sur internet?
L'accceptation d'internet (de la maternelle jusqu'au lycée) comme outil pédagogique est une démission de l'enseignant face à ses responsabilités.
Le problème de la capacité de concentration des élèves est un problème trop grave pour qu'on laisse aller ainsi un tel consensus sur cet outil qui développe l'esprit zapping.
On n'arrête pas un train en marche? C'est un point de vue. Surtout de celui qui trouve la peinture du train bien faite et que ça lui évite certains efforts. Je comprends les ressorts de la paresse intellectuelle, il faut pourtant la combattre.
Internet, comme la télé, est un outil formidable qui doit être confié aux utilisateurs actifs qui ne se laissent pas berner par le doux ronron du train. Ce n'est pas un outil pédagogique à proprement parler.
Internet est défendable lorsqu'il joue son rôle d'alternative à l'information insupportablement arbitraire et partisane des grands groupes de médias.Vu le débat actuel sur "faut-il croire à tout ce que dit internet", il convient d'admettre qu'il faut avoir déjà un sacré sens critique pour utiliser cet outil. Les "apprenants" l'ont-ils?
Que le prof précise ses cours à l'aide d'internet en exerçant sa responsabilité de filtrage de ce qui doit être appris de ce qui n'a pas à l'être, cela se conçoit. Mais admettre que cet outil soit mis à la disposition des élèves au même titre que leurs bouquins d'histoire, c'est une démission. A moins qu'on ne conteste le contenu des manuels scolaires?
C'est un autre débat, tout aussi intéressant. Peut-être celui à traiter en priorité.
Rédigé par : Agnès T. | 01 novembre 2007 à 13:22
Merci saint Finkelcrotte d'éclairer nos consciences de citoyens évcervelés de bas étages. Que ferions nous sans lui !
Rédigé par : Hugues | 30 octobre 2007 à 00:17
Ah... ce bon vieux A. Finkielkrault qui, comme bon nombre de pseudo-intello-médiatiques, prétend tout savoir sur tout et l'asséner aux autres!!! J'ai toujours l'impression à le voir ou à l'écouter qu'il incarne parfaitement ma vision du démagogue, qui plus est, vraiment rétro...
Rédigé par : lustucru | 26 octobre 2007 à 16:46
Pfff... Allons-y franchement, tout marchait tellement mieux à l'époque du boulier et des coups de règles sur les doigts... Et si les profs ne sont pas là pour inculquer aux élèves le fonctionnement de cet outil mais aussi la capacité de le remettre en question, qui va le faire ? (Pour les mauvaises langues, non, je ne suis pas prof)
Rédigé par : Szuip | 24 octobre 2007 à 20:24
avant de tout débrancher, ne faudrait-il pas que toutes les écoles soient équipées et connectées ?
Rédigé par : dedoo | 24 octobre 2007 à 08:06
Certains diététiciens et naturopathes donnent l'alimentation responsable de bien des troubles comportementaux : manger trop sucré, trop de viande, trop de nourriture industrielle est toxique. (voir sur mon blog le billet "Errance nocturne" du 20 octobre.)
Il suffit pour s'en convaincre de regarder le documentaire Supersize me et l'arrêt que fait le réalisateur pendant son régime "junk food" dans un centre qui s'occupe de jeunes délinquants : pour les remettre à l'apprentissage scolaire, ils se voient proposer une alimentation riche en légumes crus ou cuits, quasiment végétarienne, et les résultats sont probants.
C'est sans doute en coupant les enfants d'une alimentation déplorable, pauvre en nutriments mais hélas riche en déchets pour l'organisme qu'on améliorera la condition de l'humain sur terre. Allons donc dire ça aux industriels de l'agro-alimentaire !
LN
Rédigé par : LN | 23 octobre 2007 à 18:50
L'ordinateur et internet sont des outils qui doivent être maîtrisés par tous les enfants, au même titre que les mathématiques et la langue. De plus, ces outils peuvent être utilisés pour stimuler et aider à l'apprentissage de la langue. Bien évidemment, le rôle des professeurs est de fixer les limites dans l'utilisation de ces outils.
De plus, Mr Finkielkraut se permet de hiérarchiser les cultures. Au nom de quoi aurait-il droit de dire que tel artiste vaut plus qu'un autre ? ou que tel art est supérieur à un autre ?
Serait-il un esprit supérieur à même de séparer ce qui est bien et ce qui est mal ? Quand on commence à penser de cette façon, on est pas loin du totalitarisme...
Le plus drôle (ou effrayant, au choix) c'est qu'il porte des jugements de valeur sur des choses qu'il avoue (et proclame même fièrement) ne pas connaître (mangas, rock, etc...)
Rédigé par : _ked_ | 23 octobre 2007 à 14:59
Les enfants d'aujourd'hui sont comme ils sont, et ils sont le produit du monde actuel. Revenir en arrière, les couper de la technologie, de la réalité, ne résoudra aucun problème. Et on peut très bien apprendre la grammaire sur Intrenet !
Rédigé par : Sly | 23 octobre 2007 à 14:31
Je suis prof en 4ème, et je peux vous dire d'expérience qu'Internet est un très bel outil pédagogique. Ce n'est pas en coupant les élèves du monde dans lequel ils vivent que l'école va réussir à accomplir sa mission.
Rédigé par : Sophie | 23 octobre 2007 à 14:29